jeudi 29 mars 2012

Le PNUD souhaite la résolution des problèmes d’instabilité

27/03/2012
L’administratrice du programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), Helen Clark, prône la
résolution des problèmes d’instabilité politique en Haïti afin de pouvoir aborder les questions cruciales de développement qui affectent le pays.
« Il est très important qu’un nouveau premier ministre soit approuvé » par le parlement, a déclaré la responsable onusienne lors d’une conférence de presse au troisième et dernier jour de sa récente visite en Haïti, le 24 mars 2012.

Clark a effectué une évaluation de l’avancement du processus de reconstruction d’Haïti, 2 ans après le terrible séisme de janvier 2010.

L’administratrice du Pnud a exprimé son espoir que les amendements constitutionnels contestés de mai 2011 seront publiés et que des élections sénatoriales partielles et municipales seront réalisées.
À son avis, ces étapes sont nécessaires pour « sortir de l’impasse politique et avancer vers le développement du pays ».

« Les politiciens doivent résoudre leurs problèmes pour permettre au pays d’avancer », souligne-t-elle.
Un gouvernement démissionnaire demeure en place, depuis que le premier ministre Garry Conille s’est retiré le 24 février 2012 et sa démission immédiatement acceptée par le président Michel Martelly.
Le chef de l’État a désigné, le 1er mars, son ministre d’affaires extérieures, Laurent Salvador Lamothe, pour conduire le prochain gouvernement. Le sénat a formé, le 14 mars, une commission pour étudier les documents du postulant.

A propos de la situation générale du pays, Helen Clark affirme avoir constaté des « progrès » depuis une année, « beaucoup d’espoir » et « beaucoup de souffrances ».
« Mais il y a de la lumière au bout du tunnel », ajoute-t-elle.
Clark observe que « le processus de reconstruction est en cours », tandis qu’il y a un besoin de « renforcement institutionnel ».
Clark a aussi exprimé ses préoccupations sur une diminution des financements pour répondre aux nécessités, auxquelles fait face Haïti en ce moment.
« Je vais continuer à frapper aux portes », promet-elle, tout en encourageant l’administration de Martelly à mettre en place, dans les meilleurs délais, une structure qui pourra remplacer la commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (Cirh), dont le mandat est arrivé à terme en 2011.

Alter Presse

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire